Aujourd’hui, le Haut Atlas s’affirme comme une terre où traditions et culture berbères restent vivaces. Loin des axes de circulation contemporains, on découvre les azibs (abris de bergers en pierres sèches) et les petites maisons des douars qui semblent totalement hors du temps, jetées ici et là dans ce vaste territoire d’altitude.
Ici, l’hospitalité est un principe fondateur. Les Berbères vous accueillent dans leurs villages improbables, construits à flanc de montagne ou au fond d’une vallée luxuriante. On vit en autarcie et en autosuffisance, de trois fois rien, dans une simplicité qui invite à réfléchir à notre propre mode de vie.
Quelques références
La quasi totalité des parcours de l’UTAT s’exprime au sein même du PNTb. Ce parc national a été créé en 19 janvier 1942. À titre de comparaison, le premier parc national français est celui de la Vanoise, créé le 6 juillet 1963.
• Flore
Cette aire protégée offre une flore unique et très diversifiée : Chênes verts, Thuyas, Genévriers rouges et thurifères, xérophytes épineuses en coussinets et de très belles pelouses humides d’altitude caractéristiques du Haut Atlas. De plus, le Parc National de Toubkal renferme 145 et 164 taxons floristiques endémiques au Haut Atlas, dont 55 espèces endémiques du PNTb.
• Faune
Sa diversité floristique a permis l’existence de la plus importante population de Mouflons à manchettes de l’Afrique du Nord. Quant à l’avifaune nicheuse, elle comprend plus de 95 espèces, avec la présence d’oiseaux tout à fait remarquables comme l’Aigle royal, le Gypaète barbu, l’Accenteur alpin ou le Bouvreuil à ailes roses et certaines espèces très rares ou endémiques comme la Couleuvre de Schokar ou la Vipère de l’Atlas, 70 espèces de Papillons, dont 11 espèces considérées comme patrimoniales pour le Parc National de Toubkal, tel que le Cuivré de l’Atlas.
Pour en savoir davantage : https://parc-national-toubkal.ma/presentation-du-pntb/patrimoine-naturel-et-culturel/
L’OukaïmedenQuand on évoque le Maroc, on pense surtout aux palmiers, au désert, à la Médina, ses souks et ses riads, beaucoup moins à la neige et au Ski. Pourtant à 80km au sud de Marrakech la station d’Oukaïmden est tout sauf un mirage. Au travers d’un sublime périple qui mène à la station, vous découvrirez une variété exceptionnelle de paysages et de couleurs. Au fil des kilomètres, vous éprouverez forcement le sentiment de vivre un moment unique, en pénétrant dans les profondeurs du pays.
Oukaïmeden est la station de sport d’hiver la plus haute d’Afrique, elle est située à 2 620 mètres et son télésiège culmine à 3 200 mètres.
Outre le ski, il est possible de pratique l’escalade en paroi, mais on y trouve aussi la plus grande diversité de blocs du Maroc.
Réduire l’Oukaïmeden à sa simple expression sportive serait oublier sont riche patrimoine historique. En effet, le site est depuis la nuit des temps un haut lieu de pâturage en témoigne les nombreuses gravures rupestres datant de plus de 3 000 ans et autres Azibs (abris de berger) pluri-centenaires et encore utilisés, empreintes d’un lieu de pâturage où se rendent l’été venu, les descendants des premiers Nomades du Haut Atlas qui se sont sédentarisés, devenant éleveurs puis agriculteurs.
